Journée de mobilisation du 25 février 2003

LA PROFESSION TOUTE ENTIÈRE MOBILISÉE

Sur la question des annexes VIII et X, tous les professionnels du spectacle vivant partagent la même inquiétude pour l’avenir de leur métier.

Les professionnels concernés sont non seulement les artistes et les techniciens, mais également les entreprises qui emploient chaque année ces personnels hautement spécialisés, investis et passionnés par leur métier.

Le Syndicat National des Entrepreneurs de Spectacles regroupe les entreprises de spectacles qui créent, produisent et diffusent des spectacles dans toute la France, pour le plus grand plaisir du public.

Nous pensons que la grève du 25 février n’est peut-être pas forcément le meilleur moyen de sensibiliser l’opinion publique et les pouvoirs publics au danger que ferait courir la suppression des annexes VIII et X à toute notre profession.

Il nous semblerait qu’une intervention des artistes et techniciens au début de chaque spectacle dans tous les théâtres de France permettrait de mieux faire connaître au public les problèmes que nous affrontons actuellement, puisque voilà déjà plus de 6 mois que nous sommes ballottés entre plusieurs sanctions, telles qu’un doublement des cotisations ASSEDIC ou les conclusions d’un rapport qui introduit des propositions qui devraient, selon ses auteurs, faire l’objet dans un avenir proche d’un accord entre les partenaires sociaux, desquels nous ne sommes pas.

Ainsi, toute notre profession, prise en otage, se trouve dans l’expectative et demande aux pouvoirs publics son aide sur la question des annexes VIII et X, d’entendre les spécificités des activités du spectacle vivant, pour que soit mise en avant plus que jamais l’exception culturelle française.

Le SNES est clairement pour le maintien des annexes VIII et X et participe dans ce sens aux travaux de la FESAC.

Communiqué de presse du SNES du 25 février 2003